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Organismes de sélection Désormais, les éleveurs peuvent choisir

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Conformément au règlement zootechnique européen du 1er novembre 2018, Gènes Diffusion lance deux nouveaux organismes de sélection (OS) en races holstein et charolaise. Le ministère n’a pas encore délivré les agréments. Un retard qui surprend mais, selon Stéphane Devillers, juriste d’Allice, « aucun argument juridique ne peut s’y opposer ».

Ainsi, en créant son propre OS, GD assume le choix de l’orientation génétique, avec la volonté affichée de développer de nouveaux index d’intérêt économique. La conduite de ces programmes se fera en préservant les partenariats : France Conseil Élevage pour l’enregistrement des performances, les EDE pour l’identification, Geneval pour l’indexation. Des index calculés selon les mêmes méthodes pour les caractères historiques, avec une même grille de pointage et un même Isu, permettront de les comparer avec les taureaux des autres OS. Ce n’est donc pas un bouleversement pour l’éleveur qui garde la liberté d’adhérer à plusieurs OS. Mais l’élaboration d’index requiert des données d’élevage collectées via le contrôle de performances. C’est pourquoi l’union de coopératives soumet aux éleveurs holsteins et charolais une fiche de consentement, non exclusive et révocable à tout moment.

Cinq mille engagements

Cette adhésion donne accès gratuitement à des services de base : enregistrement des animaux au livre généalogique, indexation, édition de pedigrees pour le marché français et conseils d’accouplement. L’enjeu d’une large adhésion est de mutualiser le coût de l’indexation réalisé par Geneval pour l’ensemble des éleveurs français. Après un mois et demi, 5 000 engagements étaient déjà enregistrés.

Jérôme Pezon

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